Une bonne technique est un confort pour l’acteur. Avant tout, savoir respirer est fondamental, à la fois pour la projection de la voix et pour la longueur de souffle que réclament certains textes.
L’articulation, la précision de la diction et le soutien musculaire ont également leur importance. C’est un travail long et méticuleux, comme un entraînement sportif, qui demande de la constance et de la régularité, avant que l’automatisme s’installe. Mais une fois acquis, vous êtes en mesure d’exprimer ce que vous souhaitez. « Nous sommes à la fois l’instrument et l’instrumentiste », disait Louis Jouvet. C’est donc un travail sur soi, de canalisation et d’énergie.
Une prise de connaissance de la versification fait également partie de la formation.
Un travail sur les scènes du théâtre classique permet de perfectionner cette technique tout en abordant le travail de base d’un acteur : construction du personnage, situations et style.
Le but est de donner le plus de liberté possible en scène à une interprétation. C’est de la contrainte que naît la liberté…
La diction est la parfaite maîtrise de soi pour rendre aux textes leur fantaisie ou leur grandeur, leur lyrisme ou leur simplicité, et la disponibilité physique qui efface tout effort.