Ah Ah Ah… C’est Courtelinesque !
Georges Courteline!
Cet observateur avisé de la vie quotidienne, comme il aime à se définir, si Montmartrois dans son écriture et ses habitudes, qu’il en a renié sa naissance tourangelle, a de sa plume aiguisée, si bien dessiné l’armée, l’administration, les tribunaux, les couples et les gens du peuple, dans leurs petites tracasseries journalières des trente premières années du vingtième siècle, que, de son œuvre, a été tiré un qualificatif : « Courtelinesque »
C’est cet adjectif qui a été choisi comme titre de ce spectacle qui rassemble quelques unes des plus hilarantes petites pièces de l’auteur. Pour agrémenter ce puzzle et assumer les transitions une dizaine de chansons, toutes prises au répertoire de l’époque, nous dévoilent des atmosphères tendres, comiques ou coquines qui montrent bien que cette période, précédant le cataclysme de 1914, n’était pas exempte de légèretés. Nous aurions tord de penser que ce théâtre est celui d’un passé qui ne nous concerne plus. Il est, au contraire, toujours très contemporain par le choix de ses sujets et la perfection de son style.
Courteline inhumé en 1929 au Cimetière du Père Lachaise a fait graver cette épitaphe sur sa tombe « J’étais né pour rester jeune et j’ai eu l’avantage de m’en apercevoir le jour où j’ai cessé de l’être. »
Assistante Mise en scène : Marion Aranda et Hugo Lebreton
Direction Musicale : Quentin Morant
Tous les lundis à 21h à partir du 4 mai 2015 au Théâtre des Béliers Parisiens